La part
psychologique chez un investisseur
humain est importante. C’est sur cette psychologie que se base l’
analyse technique pour anticiper
l'évolution des prix sur les
marchés financiers. C’est donc parce que les
émotions existent que l’analyse technique est
efficace et c’est parce que les émotions humaines n'ont pas changé et ne changeront pas (cupidité, peur, etc.) que l’analyse technique
continue et continuera d’être efficace.
Le
backtesting sur 20 ans est parfois perçu par certains analystes
discrétionnaires comme
insuffisant car il ne porterait que sur un historique marqué principalement par des
tendances établies sur le long terme. Il suffit d’observer attentivement le graphe trimestriel du
CAC 40 depuis 1990 pour constater l’inverse :
Évolution trimestrielle du CAC 40 de 1990 à 2012
Sur 23 ans (de 1990 à 2012 inclus), les périodes de 1990 à 1996 (
7 ans) et de 2009 à 2012 (
4 ans) ont été marquées par l'absence de tendance long terme (
périodes "range"). Si nous faisons le total, nous comptabilisons sur 23 ans :
11 années sans tendance et
12 années avec tendance.
Un
historique de 23 ans est donc
suffisamment diversifié pour le backtesting.
En
renonçant au backtesting sur 20 ans pour cause d'
historique insuffisant, l'analyste discrétionnaire renonce à la
caméra qui lui permettrait de voir plus loin et plus précisément dans le passé. Avec ses yeux, l’analyste discrétionnaire se contente d’un
appareil photo qui ne lui permet que de saisir un
instantané du marché.
C’est un peu comme si un
marcheur (l’analyste
discrétionnaire) reprochait à un
pilote d’avion (l’analyste
systématique) d’avoir choisi l’avion (backtesting sur 20 ans) plutôt que la
fusée (backtesting sur 40 ans). Or, il y a
infiniment plus d’écart entre un marcheur (quelques jours d’analyse) et un avion (20 ans d’analyse) qu'entre un avion (20 ans d’analyse) et une fusée (40 ans d’analyse) dont le
rapport d'historique n'est que de
deux.
S’il est admis qu’un marcheur, même champion du monde de course à pied, ne dépassera jamais un avion avec ses
jambes (car elles ne peuvent rivaliser en
puissance avec un
moteur), il est en revanche beaucoup plus difficile de faire admettre à un homme (aveuglé davantage par son
ego que par son
ignorance) que la puissance de son
cerveau en matière de calculs mathématiques est…
négligeable par rapport à la
puissance de calcul d’un
ordinateur. Mauvaise nouvelle pour l’ego... bonne nouvelle pour ceux qui l’ont compris !
Le backtesting permet de :
- valider une stratégie d'investissement sur un
grand nombre de trades, sur plusieurs années et sur plusieurs marchés,
- visualiser
l'évolution du capital, connaître la
volatilité du portefeuille (drawdown) ainsi que le profit généré par la stratégie,
- visualiser la
surperformance de la stratégie par rapport à un
indice de référence (par exemple l'indice CAC 40).
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backtesting ?
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